1 – N’allez pas à l’entraînement comme vous allez au marché !
L’aspect psychologique et l’importance de la motivation sont trop souvent négligés dans l’entrainement de force, alors que c’est sans doute cela qui peut faire toute la différence entre un bon et un mauvais entrainement. Cela est valable dans tous les sports mais encore plus au bras de fer, les grands champions ont développé la capacité de rentrer dans leur bulle afin de faire émerger un état de flow, propice à la performance.
La concentration et l’envie de réussir doivent se lire sur votre visage. On ne se présente pas sous une barre comme l’on se présente à une soirée entre amis !
Votre équipement doit être prêt avant de commencer à vous concentrer, votre focus doit être centralisé sur la performance à réaliser, l’appel à un pareur doit être fait à l’avance, pas juste au moment d’exécuter la série… Les pires entrainements concernent des sportifs qui discutent ou envoient des sms quelques secondes avant de passer sous la charge.
Comme en compétition le stress et la concentration sont en conflit et deviennent presque palpables, celui qui l’emporte sur l’autre détermine la réussite ou l’échec.
Je conseille d’utiliser la musique comme facteur motivationnel. Un bon beat peut être facteur de succès, ne négligez pas cette « arme » ! Rap, musique électronique ou classique, peu importe, du moment que celle-ci vous transporte dans votre bulle.
L’utilisation de l’imagerie mentale est également bénéfique à l’entrainement. Cette technique consiste à répéter mentalement le geste à réaliser avant de l’effectuer réellement. Cette répétition met fin à toutes les interrogations liées au stress vis-à-vis de la technique à adopter : quelle largeur de mains dois-je prendre ? dois-je bloquer ma respiration ? à quel moment ? etc. Elle évite aussi toute dispersion de l’attention dans les secondes qui précédent la série.
